Billet d’humeur : et si on parlait de burn out?

Bonjour tous et toutes, bel bonjou!

J’ai encore et une fois abandonné ce blog et je m’en excuse, encore 😬 Il faut dire que la vie n’est pas vraiment un long fleuve tranquille, car depuis deux ans, je traverse un énorme burn out, qui a fini par se changer en dépression.

Ça fera sûrement peur a beaucoup. Mais plus j’en parle, par exemple sur insta, plus les gens réagissent en disant que pour eux aussi les temps sont durs, beaucoup confient avoir aussi fait des burn out ou vécu des situations très difficiles.

Alors je crois que les réseaux et les blogs ne sont pas juste faits pour exposer une (fausse) vie parfaite. J’ai longtemps trouvé que c’était trop intime pour en parler, de ces problèmes… Mais au final, je crois que partager ce que l’on ressent peut aussi montrer à tous ceux et celles qui sont en bad qu’ils ne sont pas seuls. Et mon objectif véritable est ici de partager plus de l’espoir que des plaintes, plus des petits trucs que des lamentations, et d’initier un véritable partage, voire une communauté qui se soutiendrait et se motiverait elle même…

Vous en dites quoi? Ça vous plairait?

Le burn out, ou quand on en peut plus

Alors voilà, je commence aujourd’hui.

Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je m’appelle Adeline, je vis en Guadeloupe. Je suis mariée avec deux petits garçons de neuf et six ans et demi. Rencontrer mon mari a été la plus belle chose qui me soit arrivée, et ce qui me sauve, sûrement.

Je suis (étais) prof d’histoire géo. Je dis étais, car c’est toujours ce que je suis censée être, mais en fait, je n’y arrive plus.

Cela fait 6 ans que je souhaitais changer de travail, car ce travail de prof ne me satisfaisait plus.

J’aime le changement, et faire le même métier toute ma vie, non merci, très peu pour moi. Sauf que depuis 6 ans, les soucis financiers se sont enchaînés, et j’ai dû garder mon emploi, a plein temps, sans avoir la possibilité de me lancer dans quelque chose d’autre.

En plus, il y a eu le virus… Qui m’a non seulement bloquée dans mon chemin de reconversion, mais en plus m’a stressée davantage. Et en sus, la réforme du lycée qui a rebattu les cartes de mon fonctionnement au travail (plus d’élèves par classe, des programmes qui ne me plaisent pas).

Résultat: cocktail détonnant et crises d’angoisse au travail. J’ai du m’arrêter et me mettre en longue maladie.

En septembre, j’ai tenté la reprise en mi temps thérapeutique… Mais ce travail me rend dingue, sans que je ne comprenne vraiment pourquoi… Impossible d’y retourner. Bloquée. Coincée. Étouffée.

Je suis de nouveau arrêtée. Je me repose. Il y a des jours avec et des jours sans, mais ça va mieux.

Alors je m’adresse à tous ceux et celles qui se sentent mal dans leur travail depuis longtemps, et qui tiennent sans savoir comment: n’allez pas jusqu’à détruire votre santé pour ça. Personne ne vous en sera reconnaissant.

Prenez soin de vous, même si vous êtes paumés et que vous ne savez pas où vous allez. Je croyais ne pas avoir le choix. Mais j’ai pu prendre un arrêt longue maladie avec mon salaire malgré tout, ce qui est un luxe que nous avons dans notre pays (encore un peu) développé…

Voici donc mon premier conseil: saisissez la moindre opportunité de vous reposer grâce aux droits médicaux. Il en va de votre santé…

Et vous? Vivez vous des moments difficiles au travail, ou ailleurs ? N’hésitez pas à partager, je serais très heureuse d’échanger avec vous a ce sujet…

💕💕

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